Suivi de l'Observatoire Erosion
Le suivi de l’observatoire Erosion LESELAM s’articule autour des objectifs suivants :
Le suivi météo-hydro-sédimentaire sur les trois bassins versants de Dzoumogné, Mtsamboro et Salim Be : maintenance des équipements, collecte des données, entretien des stations.
Le suivi hydro-sédimentaire sur les placettes expérimentales de type Wischmeier.
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Le traitement et l’analyse des données météorologiques, débimétriques et de transport solide issues de l’observatoire afin de mettre à disposition un jeu de données validé (multi-échelle, multi-temporel).
Applicatif de suivi hydro-sédimentaire
Le BRGM a développé un applicatif permettant un suivi en continu de l’observatoire Erosion sur les trois bassins versant de l’observatoire.
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Il permet de :
Onglet « Situation » : de localiser les équipements du suivi hydro-sédimentaires.​
Onglet « Stations hydro-sédimentaires » : de suivre la pluviométrie, le ruissellement et le transport sédimentaire.
Onglet Ruissellomètres : de suivre pour chaque parcelle 100m², le ruissellement et le transport sédimentaire.
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Applicatif de suivi hydro-sédimentaire
Les Outils de suivi
Les dispositifs parcellaires
Le dispositif parcellaire (parcelles Wischmeier) permet de suivre en continu le ruissellement et l’érosion sur des parcelles agricoles, urbaines (jardin urbain, talus) et naturelles (forêt, padzas), et ce à une échelle complémentaire du suivi global au niveau du bassin versant.
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Les seuils
Les stations au niveau des exutoires des bassins versants de l’observatoire permettent un suivi des écoulements (ruissellement) et du transfert sédimentaire (érosion).
Le suivi depuis 2015 permet d’intégrer les variations interannuelles, avec à ce jour 5 saisons des pluies. Les seuils font l’objet d’un entretien régulier, tout particulièrement celui de Mtsamboro où de très grosses quantités de sédiments se déposent lors de chaque évènement pluvieux intense.
Les Démonstrateurs
Les dispositifs parcellaires, et plus particulièrement les dispositifs agricoles permettent un comparatif entre la technique culturale à éviter (mono-culture avec sols laissés à nu) et les approches agro conservatoires (paillage, cultures de recouvrement, fascines végétales). Ils sont utilisés dans le cadre d’ateliers au champ avec les agriculteurs partenaires du projet.