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Tâches prévues

L’action 1 est dédiée à la gestion et la coordination technique, administrative et financière du projet. L’objectif principal de cette tâche est de coordonner au mieux les interventions des deux partenaires du projet et de leurs sous-traitants, de gérer les risques en cours de projet et d’assurer une communication fluide avec les financeurs du projet et les acteurs associés à sa réalisation sur le territoire de Mayotte.

 

L’action 2, intitulée « observatoire dans les bassins pilotes » a pour principal objectif de collecter des informations techniques et socio-économiques dans les bassins pilote, en vue de leur utilisation par l’équipe de projet. Le volet A vise à collecter des données relatives aux flux d’eau et sédiments dans les bassins, à partir de l’observatoire physique mis en place dans le projet LESELAM1. Le volet B vise à décrire les pratiques des acteurs dans les bassins pilote ainsi qu’à caractériser leur perception des processus d’érosion et des pratiques correctives à mettre en place (observatoire social).

 

L’action 3 a pour principal objectif de construire une représentation partagée des processus d’érosion à l’œuvre à l’échelle de l’île. L’enjeu consiste à favoriser l’appropriation des résultats scientifiques par les acteurs, notamment à travers des actions de vulgarisation. La tâche a été découpée en deux volets : le volet A se propose de développer des modèles rendant compte des processus d’érosion à l’échelle des bassins pilotes puis à l’échelle de l’île; le volet B vise à transférer les résultats scientifiques aux acteurs et à construire avec eux une représentation commune du problème de l’érosion. Cette représentation commune est vue comme un prérequis à toute action corrective, telle qu’analysées dans les tâches 4 et 5.

Schéma_action_1_leselam_2.png

en bleu : pilotage brgm    en vert : pilotage Naturalistes de Mayotte

L’action 4 a pour objectif d’engager les acteurs dans le changement de pratiques à l’échelle des bassins pilote. Elle s’appuie pour cela sur la mise en place d’un démonstrateur de bonnes pratiques (volet A) et sur des actions visant à favoriser la diffusion de ces bonnes pratiques (volet B), ces actions s’appuyant sur des leviers susceptibles de perdurer après la fin du projet. Ces actions seront exclusivement conduites dans la commune de Mtsamboro. L’ensemble des actions entreprises dans les volets A et B a vocation à servir de démonstrateur à répliquer sur d’autres communes de l’île.

L’action 5 vise à accompagner les décideurs publics dans une réflexion prospective (volet A) et la construction de stratégie à long terme de lutte contre l’érosion (volet B). La prospective visera à envisager les conséquences possibles des grandes évolutions d’ordre socio-économique, géopolitique et climatiques sur l’érosion à l’horizon 2035. Cette réflexion s’appuiera sur une combinaison d’approches qualitatives (ateliers de prospective) et quantitatives (simulation de l’évolution de l’occupation du sol, simulation de l’érosion avec des modèles physiques). L’élaboration de la stratégie vise à identifier les leviers de politiques publiques qui peuvent être mobilisés pour maitrise des phénomènes d’érosion susceptibles de s’aggraver à long terme.

En résumé, on distingue donc en réponse aux demandes de la Feuille de Route Erosion (DEAL, Lombard, 2012) :

  • La connaissance des processus conduisant à l’érosion et la démonstration par la mesure à différentes échelles (actions 2A, 3A, 4A)

  • Le volet social, incluant le transfert de connaissances, l’appropriation des techniques de lutte contre l’érosion par la population, les agriculteurs, les entreprises, et la communication (actions 2B, 3B, 4B, 5A et 5B)

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